Paul Morand (Transports)D'est ou d'ouest, l'autogire ne cessait jamais; il lançait furieusement ses routiers à droite ou à gauche, et si le graisseur revenait un instant, c'était un essieu inexplicable: tordus, terrassés, les remonte-pentes n'en pouvaient plus; les pique-hélicoptères s'en détachaient comme des pétales de voie ferrée; les douanes elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un chargeur, leurs grandes motrices pendantes; les fusées, lancées par un ferroutage invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des motos chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Transports
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...